Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

SMLH comité de Montélimar

LEGION HONNEUR-Redimensionné-

 

Derniers commentaires
Archives
8 mai 2021

Journée nationale du 8 mai 2021

 Le  Samedi 8 Mai 2021 s'est déroulée la Commémoration de la Victoire du 8 mai 1945.

Cérémonie 8 Mai 2021-P0000017-TER--Circulaire-

Nous représentaient lors de cette cérémonie, Notre Président, le Général Alain ROCHE, le Vice-Président, le Dr André ALLAND et l'Amiral Eric SCHERRER.

Jean Claude LAUNAIS était notre porte Drapeau.

Du fait des contraintes sanitaires, cette cérémonie s'est déroulée en comité restreint et une seule gerbe a été déposée.

 

Cérémonie 8 Mai 2021-P0000018_redimensionner

 

 

C'est Mme Danièle Jalat Conseillère municipale déléguée à la vie associative, qui a prononcé le message de Mme  Genevieve DARRIEUSSECQ, ministre déléguée auprés de la ministre des Armées, chargée de la mémoire et des anciens combattants, message dont vous trouverez la teneur ci-dessous.

 

 

 

 

8 mai 1945.

Par deux fois, l'Allemagne a signé sa capitulation sans condition. Pour l'Europe, la delivrance est la, la guerre est finie. Enfin. Apres tant de souffrances et de desolations, aprés tant d’espérances et de luttes acharnées. Méme les epreuves les plus douloureuses ont une fin. Méme les tempétes les plus dévastatrices s’achévent.

Une joie bouleversée emplit les coeurs, les drapeaux ornent les fenétres, les embrassades se noient dans la liesse populaire. Derriére les larmes de joie, celles de la peine affleurent. Personne n’‘oublie les villes ruinées, les vies dévastées, personne n’oublie que I‘humanité a payé le plus lourd tribut de son histoire. Notre monde en fut a jamais changé. La Seconde Guerre mondiale est une rupture pour notre civilisation qui se Sait, encore davantage, fragile et mortelle.

Soixante-seize ans plus tard, reliés par notre mémoire commune et épris de la même reconnaissance, nous nous unissons par la pensée et par notre hommage pour saluer le souvenir de celles et ceux qui ont combattu et abattu le fléau nazi.

Pour notre pays, rien ne fut simple, ce combat prit de nombreux visages et la victoire mille chemins. Malgré les ardents soldats de Moncornet, d'Abbeville, des Alpes, de Saumur et tous « ceux de 40», l’ombre de l’occupation, de la division puis de la collaboration a jeté son voile obscur sur la France.

ll y a 80 ans, en 1,41 les flamheaux de la Résistance brillaient déjà. Le flot du refus et de l'espérance montait tandis que la répression forgeait ssn funeste souvenir à Chateaubriant. au camp de Souge ou au Mont-Valérien. La France libre recevait les ralliements des territolres ultramarins et poursuivait son inlassable épopée. Dans les sables de Koufra, elle nouait un pacte avec la victoire et par la voix du colonel LECLERC, regardait déjà vers Strasbourg. A l'instar d'Hubert GERMAIN, dernier des compagnons de la Libération, ce fut toute une jeunesse ardente et résistante qui refusa la défaite et l'asservissernent, qui refusa de servir les desseins de l'cccupant. Tous,  ils ont permis à la France de s'asseoir à la table des vainqueurs.

Cela fut rendu possible par le combat acharné des armées françaises et des armées alliées, par les Forces Françaises Libres quij amais ne cessèrent la lutte, par le dévouernent des résistants de l'intérieur, par chaque Française et Français qui a refusé I'abaissement de la France et la négation de ses valeuns.

Notre gratitude derneure indéfectible.

Entendons les mots de MALRAUX : « un monde sans espoir est irrespirabJe ». La virtoire victoire  de 1945 est le succès de l'épérance,, mais elle est aussi l'aube d'un nouvel effort collectif pour la reconstructiôn, pour la paix et pour l'Europe.

Hier cornrne aujourd'hui, face aux épreuves et aux crises du temps, la Nation française se tient debout, résiliente et espérante.

Unis et solidaires, ssuvenons-noIus de l'adversité surmontée et de la liberté reconquise.

C'est à l'issue de ce message que Monsieur Julien CORNILLET, Maire de MONTELIMAR, accompagné du Général ROCHE et de Mme Alice THOUROT , députée,  a déposé une gerbe au momument commémorant tous ceux qui sont morts pour que vive la France.

Cérémonie 8 Mai 2021-P0000015_redimensionnerCérémonie 8 Mai 2021-P0000019_redimensionner

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cérémonie 8 Mai 2021-P0000014_redimensionnerCérémonie 8 Mai 2021-P0000022_redimensionner

Cérémonie 8 Mai 2021-P0000026_redimensionner

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est avec un petit pincement au coeur que nous avons assisté à cette dérémonie.

Ainsi que vous le savez, notre comité de Montélimar va cesser son existence légale puisque une assemblée générale est prévue le 12 Mai prochain.

Vous avez été tenus rtégulièrement au courant par notre Président de la réorganisation prochaine des structures des comités proches avec la création du "Comité de la Drôme provençale".

C'est une page qui se tourne.

 

 

 

 

 

 

 

Publicité
14 février 2021

12 FEVRIER 2021 . OBSEQUES DE MR Gilbet SAUVAN

            Bonjour à toutes et à tous, 

           

 

G-SAUVAN-OBSEQUES 12-02-2021--0002 -BIS-_redimensionner

Né le 22 octobre 1019, Monsieur Gilbert SAUVAN nous a quittés à l’âge de 101 ans et au-delà dans la nuit du 9 au 10 février 2021. Maire de Cléon d’Andran pendant 37 ans de 1958 à 1995,  Conseiller général du canton de Marsanne durant 37 années également de 1964 à 2001, homme politique, visionnaire, président ou membre de nombreuses entités politiques et associatives, musicien, il était aussi un poète faisant danser les mots sur ses valses d’alexandrins.

            Plusieurs autorités ont accompagné Monsieur SAUVAN pour son dernier voyage, en particulier, Monsieur Philippe NUCHO, Sous-Préfet, Monsieur Gilbert BOUCHET, Sénateur de la Drôme,  Madame Marie-Pierre MOUTON, Présidente du Conseil départemental, Monsieur Fermi CARRERA, Maire de Cléon d’Andran ainsi que de nombreux élus des communes environnantes. 

            

G-SAUVAN-OBSEQUES 12-02-2021--0014 _redimensionner

Le Comité de Montélimar, était représenté par le Général Alain ROCHE, le docteur André ALLAND, Vice-président, Monsieur Jean-Jacques AYZAC, Monsieur Thierry CORNILLET, Madame Annie PEZ, Mr Louis BOREL et Monsieur et Madame FABRE. Notre drapeau était porté par Monsieur Jean-Claude LAUNAY. Etaient excusés, le Général Christian VANDUYNSLAGER, Président de la Section SMLH de la Drôme, le Médecin général Louis BIARD, Vice-Président honoraire, le Lieutenant-colonel Christian AFFRE, Président du Comité Drôme Nord Tain, Madame Monique MARTINEU, Secrétaire-trésorière, le Colonel Gilles MICHEL, Madame Pierrette GARY, Monsieur Jacques PAYEN.

            En raison du respect des règles sanitaires liées à la Covid 19, nombreux de ses amis sont restés, recueillis,  à l’extérieur de l’église de Cléon d’Andran, sous la pluie et dans la froidure de cet après-midi du 12 février 2021.

            Vous trouverez ci-après les éloges funèbres prononcés par le Général Alain ROCHE, ainsi qu’un acrostiche de Monsieur Gilbert SAUVAN qu’il avait lu lors du repas de cohésion du 18 octobre 2013.

Société Des Membres De La Légion D'Honneur

            In memoriam.

                                                                                      Le Président: Général Alain ROCHE 

 

Hommage rendu à Monsieur Gilbert SAUVAN  par le Général Alain ROCHE

                                               12 février 2021 Cléon d’Andran

     Nous sommes réunis aujourd’hui pour rendre hommage à un époux, un père, un grand père, un arrière-grand-père, un frère d’armes, un grand soldat, un grand Monsieur, Monsieur Gilbert SAUVAN. Beaucoup auraient souhaité être présents cet après-midi pour lui dire au revoir aux côtés de sa famille, ses proches, les autorités politiques et militaires, les porte-drapeaux. La COVID 19 en a décidé autrement. Chers amis, Il me revient de retracer, le parcours militaire et de résistant d’un soldat de la liberté. Soyez sûrs que tous les Présidents d’associations patriotiques, telles que l’Union fédérale ou encore l’Anacr, auraient voulu lui rendre hommage aujourd’hui. Ils m’ont demandé d’être leur porte-parole.

 

     Mobilisé et affecté au régiment d’infanterie alpine, à un peu plus de 20 ans, en juin 1940, Gilbert se retrouve quelques jours plus tard prisonnier. Il subit alors, dans le chaos de la guerre, humiliation, privation, camp de jeunesse dans l’Ain.

     Démobilisé en février 1941, il crée un comité pour limiter les réquisitions en nourriture décrétées par l’armée allemande. Contrôlé, subissant des intimidations, par le service départemental du ravitaillement, à chaque fois et avec courage, il passe outre et continue d’œuvrer pour l’intérêt général. Le gouvernement de Vichy, sous la botte nazie, fait subir alors aux Français, la terreur, la peur du lendemain, les souffrances, les tortures, les déportations et la mort.

     Pour Gilbert, cette situation est insoutenable. « Ohé partisans, ouvriers et paysans, c’est l’alarme. Ce soir l’ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes ». Ces mots de Joseph Kessel et de Maurice Druon du chant des partisans résonnent en Gilbert SAUVAN et ne le quitteront plus. Pendant les années d’occupation, 43 et 44, il est en relation étroite avec Jean JOUVE, un ami de Dieulefit, membre du réseau de résistance Buckmaster-Jockey de Francis CAMMERTS, distingué en particulier lors d’une opération de parachutage à Cléon d’Andran en septembre 1943. En février 1944, refusant d’être embrigadé par le STO, étendu à tous les hommes de 16 à 60 ans, Il rejoint les Forces Françaises de l’intérieur, à Vesc, au sein de la 12ème compagnie de l’Armée Secrète. Seul à posséder un vélo, il est naturellement désigné agent de liaison entre les maquis de Bourdeaux et de Bouvières.

     Son engagement de maquisard le conduit à agir dans de nombreuses communes : Cléon d’Andran bien sûr mais aussi La Bégude de Mazenc, Dieulefit, Souspierre, Vesc, Poët-Laval, Taulignan, Aleyrac, Crest, Félines, Bourdeaux, La Coucourde, L’Homme d’Armes et bien d’autres villes et villages : Caches d’armes, transport de munitions et d’armes cachés dans des tombereaux, tirés par des mules, coups de main sur la Nationale 7 entre autres.

     En août 1944, il se retrouve avec ses camarades sur la route Napoléon : objectif ; libérer Grenoble. La capitale du Vercors recouvre la liberté le 22 août. Clelles, Pont de Claix et Vif sont également libérées ; Vif ou le musicien SAUVAN joue de son clairon fétiche pour annoncer à la population enfin la délivrance et la fin du cauchemar. Quelques heures plus tard, dans le clair-obscur d’un petit matin d’un jour du mois d’août, il embarque dans un camion avec ses amis pour rejoindre la zone de combat en vallée du Rhône. En traversant Cléon d’Andran, il demande au chauffeur de s’arrêter quelques instants pour recueillir des informations : 3 civils et 2 maquisards viennent d’être tués. Une jeune fille s’approche, Germaine Vincent. Il lui demande à boire et la suit pour rejoindre un puits. Ce jour-là, Gilbert SAUVAN ne pouvait savoir que 5 années plus tard il allait épouser Germaine.

     Je ne puis retracer en quelques secondes tous les faits d’armes de Monsieur SAUVAN qui était un homme aux multiples talents. Brave parmi les braves de la deuxième guerre mondiale, musicien, poète, homme politique, visionnaire, il était aussi écrivain. Il a écrit de nombreux ouvrages mais il en est un que je vous invite à lire ou à relire. Il rejaillit comme une flamme éternelle dans ce monde dans lequel nous vivons en permanente turbulence : Le Clairon de la liberté : un ouvrage au vécu émouvant du jeune maquisard Gilbert SAUVAN.

     Monsieur le Président, nous vous devons tous le respect. Vous demeurerez pour nous tous et la jeunesse en premier lieu, un guide, une étoile à suivre. Vous serez pour toujours, l’étendard des plus belles valeurs de l’humanité. Aujourd’hui nous déplorons votre départ. Vous avez au cours de votre existence conduit une œuvre remarquable. Vous avez eu une vie exemplaire. Merci pour ce que vous avez fait, merci également à votre épouse qui vous a soutenu et aidé tout au long de votre vie de soldat et d’homme. Madame, je mesure pleinement votre investissement au cours de la carrière de votre époux et la place essentielle que vous avez tenue aux côtés de votre mari.

 

   Madame SAUVAN, très chère Germaine, tous vos proches, nous tous, nous pouvons être fiers de ce qu’a réalisé Monsieur Gilbert SAUVAN, votre époux, votre père, votre grand-père, votre arrière-grand-père, notre ami, notre frère d’armes. C’était un homme volontaire, possédant les plus belles valeurs humaines qui peuvent être les guides de chacun d’entre nous.

 

     G-SAUVAN-OBSEQUES 12-02-2021--0005 _redimensionnerMonsieur Sauvan, vous étiez Médaillé de la Reconnaissance de la nation, Médaillé d’argent de la Jeunesse et des Sports, Officier des Palmes académiques, Commandeur de l’Ordre du Mérite Agricole, titulaire de la Croix de guerre, Chevalier de l’Ordre National du Mérite, Chevalier de la Légion d’honneur, dont vous aviez gravé dans votre cœur la devise, Honneur et Patrie. Au revoir Monsieur le Président, au revoir Monsieur le Maire, vous étiez et vous demeurerez pour nous tous un grand Soldat et un grand Monsieur.

 

 

G-SAUVAN-OBSEQUES 12-02-2021--0007 _redimensionnerG-SAUVAN-OBSEQUES 12-02-2021--0009 _redimensionner

 

 

 

 

 

 

 

G-SAUVAN-OBSEQUES 12-02-2021--0016 _redimensionner

 

ACROSTICHE 

                 SOCIETE DES MEMBRES DE LA LEGION D’HONNEUR

                          COMITE MONTELIMAR PIERRELATTE

 

Sous la houlette du distingué Président,

Officier Supérieur, Général  Eminent,

C’est chez l’ami LOULOU, comme nous légionnaire

Ici dans ce haut lieu, nommé Relais du Serre,

 

En ce jour que nous sommes unis et rassemblés

Tous en chœur, Amis et Membres Associés,

Et celles et ceux dotés de la Légion d’Honneur,

Distinction qui témoigne et sacre des valeurs,

 

Enchantés par l’accueil d’un LOULOU chaleureux,

Sachant qu’avec Odile, tous deux sont merveilleux,

Mais oui, je les connais depuis l’adolescence,

Et d’ODILE et LOULOU, j’ai suivi l’existence,

 

Métrée de DIEULEFIT, jusqu’au Relais du SERRE,

Bastide où ils déploient leurs talents culinaires…

Réjouissons-nous de l’ambiance conviviale

Eclairant notre cœur dans l’entente cordiale

 

Sous les heureux auspices de la Société

Des Membres qui, présents, composent l’Assemblée

Et qui du Comité MONTELIMAR / PIERRELATTE,

Légitiment l’action conduite qu’ils constatent,

 

Avec le président, les membres du Bureau

La Société hisse fièrement le drapeau

Et son rayonnement grandit, se développe

Grâce aux initiatives prises qui l’enveloppent

 

Il est un mot précieux, dans le vocabulaire

On peut le rappeler, c’est le mot « Solidaires »

N’est-il pas le support, l’assise, le levier

Des actes que  la vie nous dicte d’assumer ?

 

Hardiment, afin que la Solidarité

Offre par ses vertus les secours espérés…

Nombreuses sont en France les associations

Nourries par des moyens permettant ces actions

 

Et grâce aux fondations qui généreusement

Usent de leurs bienfaits, les dons sont importants.

Reflet de notre histoire, depuis les temps romains

Ce sont des chevaliers d’Honneur, qui, en chemin,

 

Orientent leurs pas vers un progrès social

Motivés, ils aspirent atteindre un idéal !

Institution noble, c’est la Chevalerie

Tous sont des chevaliers qui mettent leur génie

 

Ensemble au Moyen-âge, au service du Droit

Militairement c’est l’Honneur qui fait la LOI

On sait qu’ils protégeaient les Faibles. De ce fait

Nos chevaliers étaient brillamment célébrés

 

Très actif, BONAPARTE, dans un jet de Lumière

Entreprit de réduire les ordres militaires

Les Ordres Religieux, afin de distinguer

Indifféremment ceux qui par leurs qualités

 

Mais surtout leurs valeurs avaient contribué

A donner au pays, PAIX et PROSPERITE

Reconnaissance qui, par la Légion d’Honneur,

Propulsait les promus dans les rangs des meilleurs.

 

Il est à noter que ce sont les invalides

Et le Camp de Boulogne, les lieux où se président

Remises officielles de la décoration

Récipiendaires émus par cette distinction

 

Et c’est la perspective d’une  rente annuelle.

Les soldats de l’Empire flattés prenaient des ailes

Aujourd’hui en ce lieu, à l’âme hospitalière

Très heureux de l’accueil et de la bonne chère

 

Tissons des vœux pour que nous soyons tous présents

Encore l’an prochain. Merci cher Président

 

                                    Au relais du SERRE le 18 octobre 2013

                                                       Gilbert SAUVAN

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

12 décembre 2020

5 Décembre 2020

Bonjour à toutes et à tous,

            Le 5 décembre 2020, la France a rendu hommage aux morts pour la France de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie. En raison des conditions sanitaires, liées à la COVD 19, une cérémonie sous forme restreinte, avec une vingtaine de personnes, s’est déroulée au Rond-Point des combattants d’Afrique du Nord et des Harkis à Montélimar.

            Monsieur Gilbert BOUCHET, Sénateur de la Drôme, Monsieur Laurent LANFRAY, Vice-Président du Conseil départemental, Monsieur Julien CORNILLET, Maire de Montélimar, étaient présents ainsi que 4 membres du comité montilien, Monsieur Jean-Jacques AYZAC, Monsieur Jean-Claude LAUNAY, porte-drapeau, le général Alain ROCHE et l’amiral Éric SCHERER.

2020-12-05 MONTELIMAR 1 _redimensionner

2020-12-05 MONTELIMAR 2_redimensionner

            Après la lecture de l’UNACITA par Monsieur Robert BUREL et celle de l’Union Fédérale par Madame Laurence GLEIZAL, Monsieur Julien CORNILLET a lu le message de Madame Geneviève DARRIEUSSECQ, Ministre déléguée auprès de la Ministre des Armées.

            Cette cérémonie qui nous a plongés à nouveau dans notre passé pour nous inviter à ne jamais oublier, était la dernière de l’année 2020 mais aussi la dernière pour le Comité de Montélimar de la Société de la Légion d’Honneur. La SMLH fêtera son centième anniversaire en 2021. Formons le vœu que cette grande dame pourra continuer à porter toujours plus haut les valeurs du Premier Ordre National : la Légion d’Honneur.

            Vous trouverez ci-après le message de la Ministre déléguée.

« En cette journée nationale, la République renouvelle solennellement son hommage aux « morts pour la France » de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie. La nation se souvient de toutes les victimes, civiles comme militaires, de ce conflit qui brisa tant de destins et généra tant de violences.

Il y a soixante ans, une guerre, longtemps niée, entrait dans sa septième année. Des soldats de métiers, des centaines de millions de jeunes hommes appelés ou rappelés sous les drapeaux et des membres des forces supplétives combattaient pour la France sur le territoire algérien.

De 1952 à 1962, en Algérie, au Maroc et en Tunisie, près de deux millions d’hommes ont servi nos armes. 70 000 ont été blessés, plus de 25 000 sont tombés pour la France. Hier, ils ont combattu avec dévouement pour nos couleurs, aujourd’hui, ils reposent dans la mémoire nationale.

C’est à toute cette génération, celle qui a eu « 20 ans dans les Aurès » que nous consacrons cette journée. À ceux qui y trouvèrent la mort, à ceux qui en revinrent, y ont souffert et en souffrent encore, marqués dans leur chair comme dans leur esprit. Le souvenir de ces mois de service et de guerre est toujours vivace chez nombre d’anciens combattants.

Dans son hommage et dans la reconnaissance de la douleur, la France n’oublie ni les tourments des civils, ni les rapatriés qui ont abandonné un pays qui était le leur, qui était celui de leur cœur et de leurs ancêtres. Elle sait à quel point les exactions commises à leur encontre, au printemps et à l’été 1962, notamment, puis le déracinement constituent encore des plaies vivaces.

Elle sait également le sort des anciens harkis et de leurs familles qui ont subi de terribles représailles ou qui ont été contraints de quitter leur terre natale. Elle pense aussi à ces hommes et à ces femmes, civils et militaires dont la trace a été perdue.

Les armes se sont tues il y a cinquante-huit ans. Cette période occupe dans notre histoire et dans notre mémoire nationale une place toute particulière. L’histoire de la guerre d’Algérie est celle d’une déchirure, d’une blessure non cicatrisée, de drames familiaux, personnels et même intimes, d’un enchevêtrement de destins bousculés parfois brisés.

Parce que cette histoire est complexe, sa mémoire est plurielle. Parce que cette histoire est la nôtre, il est nécessaire de continuer son enseignement et de permettre sa juste compréhension. Parce que ces mémoires sont essentielles pour la construction de nos identités et pour notre cohésion nationale, sa transmission aux jeunes générations doit se poursuivre de manière apaisée.

Se souvenir, témoigner, raconter, expliquer, partager, en sont les maîtres mots. C’est aussi ce que nous faisons en cette journée nationale ».

 

                                                                                         Général Alain ROCHE

                                                                     Président du Comité de Montélimar de la

                                                                  Société des Membres de la légion d’Honneur

 

12 novembre 2020

11 NOVEMBRE 2020

Bonjour à toutes et à tous,

           

Bonjour à toutes et à tous,

           

11 Novembre 2020 -1_redimensionner

Nous étions une vingtaine de personnes, réunies devant le monument aux morts de la ville de Montélimar, dans des conditions particulières liées à la pandémie de la Covid-19, le mercredi 11 novembre 2020, pour commémorer le 102ème  anniversaire de la signature de l’armistice de 1918.

            Etaient présents : Monsieur Philippe NUCHO, Sous-Préfet de la Drôme, Madame Alice THOUROT, Députée de la Drôme, Monsieur Julien CORNILLET, Maire de Montélimar, quatre conseillers départementaux, représentant Madame Marie-Pierre MOUTON, Présidente et quatre présidents d’Ordres nationaux et d’associations patriotiques.

           

 

            

11 Novembre 2020 -3_redimensionner

   Notre Comité était représenté par  : l’Amiral Éric SCHERER, Monsieur Jean-Jacques AYZAC, Madame Annie PEZ, Présidente ANACR Drôme et le Général Alain ROCHE, Président du Comité SMLH de Montélimar. Notre drapeau était porté par Monsieur Jean-Claude LAUNAY

             A l’issue de la lecture des noms, « Morts pour la France » au cours de l’année 2020, Madame Laurence GLEIZAL, Présidente  a communiqué le message de l’Union Fédérale des Acines Combattants. Madame Alice THOUROT a ensuite prononcé une allocution, avec une mention particulière sur Monsieur Maurice GENEVOIX, entré au Panthéon. Monsieur le Sous-Préfet a terminé en lisant le message de Madame Geneviève DARRIEUSSECQ, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants

             « C’était il  y a un siècle. Ce 10 novembre 1920, la Grande Guerre est achevée depuis deux ans. Dans la citadelle de Verdun, Auguste Thin, soldat de deuxième classe et pupille de la Nation, dépose un bouquet d’œillets blancs et rouges sur le cercueil d’un soldat. Un parmi tous les combattants des Flandres, de l’Artois, de la Somme, du Chemin-des-Dames, de Lorraine, de la Meuse… Un de ces braves ! Un des poilus qui participa à une interminable guerre. Un de ces Français qui œuvra à la tâche incommensurable de la Victoire.
Un parmi des milliers qui est devenu le Soldat inconnu.
Le 11 novembre 1920, le peuple de France l’accompagne solennellement sous les voûtes de l’Arc de Triomphe. La patrie, reconnaissante et unanime, s’incline respectueusement devant son cercueil, en saluant la mémoire de tous les soldats morts sous le drapeau tricolore.

            Quelques mois plus tard, il était inhumé. Depuis 1923, la Flamme du Souvenir veille, nuit et jour, sur la tombe. Chaque soir, elle est ravivée pour que jamais ne s’éteigne la mémoire. La sépulture du Soldat inconnu est devenue le lieu du recueillement national et le tombeau symbolique de tous ceux qui donnent leur vie pour la France.

            Cet anonyme représente chacun de nos morts et tous nos morts en même temps.
Cette mémoire vit également dans chacune de nos communes, dans chaque ville et village de France, dans chacun de nos monuments aux morts, dans chacun des cimetières, dans nos mémoires familiales. Elle vit dans l’œuvre de Maurice Genevoix qui entre aujourd’hui au Panthéon. Le Président de la République l’a souhaité en l’honneur du peuple de 14-18.
Maurice Genevoix n’entre pas seul dans le temple de la Nation. Il y entre en soldat des Eparges, en écrivain et en porte-étendard de « Ceux de 14 ». Il y entre avec ses millions de frères d’armes, ceux dont il a immortalisé le souvenir, l’héroïsme et les souffrances. Il y entre avec toute la société, de la première ligne à l’arrière, mobilisée face à l’adversité et qui a tenu avec une admirable endurance. 8 millions de soldats combattirent sous les couleurs de notre drapeau, aucun d’entre eux ne revint totalement indemne. Des centaines de milliers furent blessés dans leur chair comme dans leur âme. 1 400 000 tombèrent au champ d’honneur.

            Nous ne les oublions pas. Inlassablement, nous les honorons.
Chaque 11 novembre, la Nation rend également un hommage solennel à tous les morts pour la France, ceux d’hier et ceux d’aujourd’hui. Chaque année, nous rappelons leur nom.
Chaque 11 novembre est un moment d’unité nationale et de cohésion autour de ceux qui donnent leur vie pour la France, de ceux qui la servent avec dévouement et courage. En ces instants, au souvenir des évènements passés et aux prises avec les épreuves de notre temps, nous nous rappelons que c’est tout un peuple, uni et solidaire, qui fit la guerre, qui la supporta et en triompha ».

           

 

11 Novembre 2020 -2_redimensionnerCette cérémonie, en « petit Comité restreint élargi », sans public s’est déroulée dans le recueillement et l’émotion contenue et profonde. Quatre gerbes ont été déposées dont celle des associations patriotiques portée par le Président du Comité SMLH de Montélimar, accompagné par Madame Laurence GLEIZAL et Madame Annie PEZ.             

            Après la minute de silence, la Marseillaise a retenti, toujours autant poignante. A l’issue les autorités ont salué et remercié les deux porte-drapeaux autorisés à assister à la cérémonie.

            .  

                                                                                  Général Alain ROCHE.

 

 

11 août 2020

3 Août 2020-Mr Jacques PAYEN fête ses 100 ans

Roche Colombe : Les 100 ans d’un vétéran, chevalier de la Légion  

            En présence de Madame Aline CHIZALET, Directrice adjointe du groupe hospitalier et de Monsieur Paolo CIOFFI , Directeur adjoint, ce lundi 3 août 2020, Monsieur Jacques PAYEN en entrant dans la salle d’animation de Roche Colombe,  a été accueilli sous les applaudissements et la chanson joyeux anniversaire.

3-Août 2020-100 ans de Mr bPAYEN_001_redimensionner3-Août 2020-100 ans de Mr bPAYEN_002_redimensionner

            Après un mot d’introduction par Madame METERY , animatrice de l’établissement, le général Alain ROCHE, Président du Comité de Montélimar de la Société des Membres de la Légion d’Honneur a retracé le parcours militaire du brigadier-chef JacquesPAYEN  au cours de la deuxième guerre mondiale. Monsieur Jean-Claude LAUNAY , porte-drapeau, et Madame Christiane DELPHIN-POULAT  représentaient le Comité aux côtés du Président.   

           

 

 

 

 

 

 

A l’arrivée des allemands en France libre à Lyon, en novembre 1942,  monsieur Jacques Payen a le projet de passer en Espagne avec 3 membres de sa famille.  Cette première tentative échoue. Quatre mois plus tard, avec un camarade, il rejoint Perpignan, où la Résistance doit les aider à passer la frontière. Malheureusement les réseaux viennent d’être démantelés. Finalement un contrebandier accepte de les conduire jusqu’à Barcelone. Après avoir pris contact avec un correspondant du général de gaulle, ils embarquent au Portugal à bord du Sidi Brahim en direction de Casablanca.

         Deux mois plus tard, au début de l’été 1943, Jacques Payen est affecté au 4ème Régiment de Spahis marocains à Marrakech, équipés alors de cavaliers à cheval. Les premiers chars arrivent à l’unité. Le jeune Jacques qui a le permis de conduire et des goûts pour la mécanique se voit confier la responsabilité de l’un des 17 chars de son escadron. En septembre 1943 et pendant les 6 mois qui suivent, il participe à la libération de la Corse puis à la campagne d’Italie qu’il débute à la bataille de Cassino dans un petit village Castel Forte.

       A proximité de Florence, il rejoint Naples par bateau qui le conduit jusqu’à Marseille en septembre 1944. Viennent ensuite la remontée de la vallée du Rhône, la traversée de la France jusqu’à la frontière allemande, vers Constans.

      A la fin de la guerre, une fois arrivé à Vienne en Autriche, Il dit au revoir à son char et à son équipe avec beaucoup de nostalgie. Parti du Maroc, après une chevauchée au péril de sa vie au quotidien, il est le seul de son escadron, à avoir pu  conduire son char, jusqu’à sa destination finale. Tous les autres avaient été mis hors de combat ou détruits.

            Le Général Alain Roche a ensuite rendu hommage au personnel soignant, exemplaire depuis la présence de la Covid 19, s’est réjoui de la présence d’une vingtaine de résidents de Roche Colombe et a remercié la Direction du groupe hospitalier pour l’organisation de cette fête d’anniversaire.

            Monsieur Jacques PAYEN, un grand Monsieur, a été décoré de la Croix de la Légion d’Honneur, le 12 septembre 2015 par son ami Monsieur Gilbert SAUVAN . Il appartient à cette catégorie d’hommes qui accomplissent des exploits en toute humilité mais avec grandeur d’âme, à l’image du jardin qu’il a fait naître à l’hôpital à côté de sa chambre et qu’il entretient avec soin chaque jour.

            En reconnaissance aux services rendus à notre nation par Monsieur Jacques Payen, le Général Alain Roche,  lui a remis solennellement la Médaille d’honneur, gravée à son nom, de  de la Société des Membres de la Légion d’honneur.

            Le Comité montilien se réjouit de la présence en son sein de deux centenaires, Monsieur Jacques Payen et Monsieur Gilbert Sauvan. 

            Madame Aline CHIZALLET   a ensuite apporté un mot de conclusion.

            La devise du premier ordre national est " Honneur et Patrie", que Monsieur Payen a fait sienne depuis sa tendre jeunesse. Tous les membres du Comité de la  Légion d’honneur s’associent au Président pour lui souhaiter un très heureux anniversaire. Nous sommes très fiers de ce qu’il a réalisé et continue de faire.

                      Ehpad de Roche Colombe  

Général Alain ROCHE, le 03 Août 2020  

 

3-Août 2020-100 ans de Mr bPAYEN_003_redimensionner

3-Août 2020-100 ans de Mr bPAYEN_004_redimensionner

 

3-Août 2020-100 ans de Mr bPAYEN_005_redimensionner

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3-Août 2020-100 ans de Mr bPAYEN_006_redimensionner.

Publicité
14 juillet 2020

14 Juillet 2020

Ce Mardi 14 Juillet 2020 nous a vus réunis pour la célébration de notre fête nationale.

Nous représentaient à cette cérémonie, notre Président, le Général Alain ROCHE,Le Président Président honoraire, le Commissaire Général Alain GILBERT, le vice-Président, le Dr André ALLAND, notre secrétaire Mme Monique MARTINEU, Mme Chrsitiane DELPHIN-POULAT, membre du bureau, l'Amiral Eric SCHERER, Mr Jean Jacques AYZAC, Mr André ORSET-BUISSON,Monsieur Thierry Cornillet et Mme Annie PEZ

Jean Claude LAUNAY était notre Porte-Drapeau. Mr Guy LORRAIN portait celui des Médaillés Militaires.

14 JUILLET 2020-P0000011_redimensionner14 JUILLET 2020-P0000008_redimensionner

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

14 JUILLET 2020-P0000005_redimensionner14 JUILLET 2020-P0000002_redimensionner

 

14 JUILLET 2020-P0000017_redimensionner14 JUILLET 2020-P0000021_redimensionner

 

 

 

 

 

 

 

 

Ont pris successivement la parole au cours de cette cérémonie, le nouveau maire de Montélimar, Mr Julien CORNILLET, La Présidente du Conseil Départemental, Mme MP MOUTON et la députée de la Drôme, Mme A. THOUROT.

14 JUILLET 2020-P0000027_redimensionner

14 JUILLET 2020-P0000029_redimensionner

14 JUILLET 2020-P0000031_redimensionner

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Notre Président, le Général Alain ROCHE et Mr Jean Jacques AYZAC, ce dernier en tant que Président de l'ONM, ont déposé une gerbe commune.

14 JUILLET 2020-P0000036_redimensionner

14 JUILLET 2020-P0000038_redimensionner

14 JUILLET 2020-P0000045_redimensionner

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2 juillet 2020

Décès de Mr André ORTS

Bonjour à toutes et à tous, 

 

Monsieur André ORTS, chevalier de la Légion d'honneur, ancien Maire de la ville de Montélimar,  ancien Surveillant général du Lycée Alain BORNE, Professeur, nous a quittés le 23 juin en fin d'après-midi.  

Beaucoup de jeunes montiliens et élèves des villages proches de Montélimar ont  connu  Monsieur ORTS et lui doivent beaucoup. 

 Nous lui avons dit au revoir, le 27 juin 2020 à 9h15,en présence de Monsieur Franck REYNIER, maire de Montélimar. 

Aux côtés du Président, le général Alain ROCHE, étaient présents les membres du Comité suivants : Monsieur Thierry CORNILLET, ancien maire de Montélimar, Monsieur  André ORSET-BUISSON, le colonel Guy ARNOU, le lieutenant Jean-Claude BERNARD. Notre drapeau était porté par Monsieur Jean-Claude LAUNAY. 

Monsieur BUREL président de l'UNACITA a rappelé le parcours sous les armes au Maroc de notre camarade.

Étaient excusés ; le général Alain GILBERT Président honoraire, Monsieur André ALLAND, Vice-président, Madame Monique MARTINEU secrétaire trésorière, l'Amiral Eric SCHERER,  le colonel Gilles MICHEL, Madame Sylvie BRUNEL, Madame Annie PEZ

 

Vous trouverez ci-après les éloges funèbres  prononcés par Monsieur Thierry CORNILLET et le Général Alain ROCHE.

In memoriam.

Général Alain ROCHE 

Président du Comité SMLH de Montélimar.     

Allocution de Mr Thierry CORNILLET.

André nous a quitté en début de semaine. Cela nous a tous touché. Beaucoup sont présents c'est la preuve de l'attachement pour André et de la peine que nous ressentons
Andre Ortz était une belle personne
Tous ceux qu'ils ont côtoyé peuvent en témoigner
Dans ses diverses activités ,c'était un homme droit juste et mesuré
Comme père il aimait parler de sa famille à laquelle il était très attaché
À titre personnel j'ai côtoyé André à deux occasions
-Comme élève au lycée Alain Borne où il était surveillant Général « Surgé » comme on disait à l'époque .
j'ai pratiqué André comme interne ,représentant des élèves et membre du foyer socio éducatif
Ces mots nous font le revoir...
Andre Ortz ,c'était l'autorité ,l'incarnation de l'autorité mais une autorité bienveillante et à l'écoute
Comme maire, je suis heureux de l'avoir convaincu de s'engager à nos côtés
Il est passé de la communauté éducative à la collectivité comme adjoint aux affaires scolaires. Il y a été un pair aimé par ses pairs et apprécié des élus
André a accepté comme doyen lorsque touché par le cumul des mandats j'ai dû abandonner la mairie d'assurer la transition et d'être maire
Il la fait avec réalisme honneur et dignité

André ORTS (7)_redimensionner

André ORTS (10)_redimensionner

André ORTS (11)_redimensionner

André ORTS (14)_redimensionner


Montelimar perd un homme droit intègre et un exemple pour chacun
Je vous présente nos condoléances au nom de tous à vous Madame et à vos enfants

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Hommage légionnaire à Monsieur André ORTS, Chevalier  de la  Légion d’Honneur

 

            Madame, Monsieur, votre époux,  votre père, votre beau-père, votre grand-père, notre frère d’armes, notre ami, Monsieur André ORTS nous a quittés, mardi  dernier à l’âge de 91 ans. Chevalier de la Légion d'honneur, ancien Maire de la ville de Montélimar, Membre éminent de l’Education nationale il a été le guide pour tant d’élèves montiliens et des villages environnants pendant tant d’années. André et moi, partagions les mêmes valeurs d’humanisme et nous avions un point commun celui d’avoir fait en septembre 1962  une même rentrée scolaire. Je découvrais la sixième, Monsieur ORTS, quant à lui, après avoir quitté l’Algérie faisait ses premiers pas en tant que Surveillant général au lycée Alain Borne. Mon émotion était grande, j’imagine que la sienne devait l’être également.

 

            Ce matin, j’ai tenu à lui rendre hommage en l’associant pleinement à la décoration qu’il portait ; cette décoration prestigieuse, créée et conçue, en 1802, par le Premier Consul Napoléon BONAPARTE et marquée par l’Histoire et la Morale. Ce mot Honneur résonne comme la cristallisation de la dignité et des valeurs les plus nobles. Ce mot Honneur est en totale harmonie avec d’autres mots comme engagement, fraternité, courage, volonté, autant de valeurs qui caractérisaient André. Pour lui dire au revoir, j’ai donc fait le choix de rappeler les valeurs du premier Ordre de notre pays.

 

            Cette récompense de la Nation est représentative du Peuple de France. Elle n’est pas réservée aux seuls militaires et distingue aussi, à parité aujourd’hui, le monde civil. Bonaparte disait « les soldats les plus humbles seront fiers de porter cette décoration au même titre que les savants les plus illustres ». Ou encore, cette décoration a pour vocation de « réunir le courage des militaires aux talents des civils »

 

            Les Légionnaires ont donc toutes et tous des parcours différents. Mais au-delà de leur diversité, ils incarnent tous les mêmes idéaux, les mêmes valeurs, à savoir : la solidarité, l’honneur, le courage, la volonté de faire bouger les choses et, par-dessus tout, l’engagement.

 

            André a servi la France et la ville de Montélimar en particulier avec dévouement, sans jamais faillir. Comme tous les légionnaires, il n’a  jamais renoncé à ses idéaux. Il a su s’appuyer sur sa force de caractère et sa volonté pour construire avec d’autres un monde qu’il voulait meilleur, pour les autres et pour lui.

 

            Tout au long de sa vie, Il n’a jamais renoncé, jamais abdiqué. Il est resté fidèle en permanence à ses engagements, à l’honneur et plus particulièrement au cours de ses longs mois de souffrance. Le sort a voulu qu’une mauvaise chute le prive de la liberté de son corps et de son élocution. André était un homme d’honneur. L’honneur est un don de soi. Il n’est pas raisonné, il est intrinsèque à l’homme. Il développe un principe moral de conduite et d’action aux travers des plus belles qualités humaines : probité, courage, vertu, dignité, intégrité, respect de soi et respect des autres. Avoir le sens de l’honneur revient à s’élever au-dessus des écueils de la vie et des dérives de l’humanité. L’homme, n’est pas parfait. Mais il doit avoir le réflexe de revenir sur le chemin de l’honneur chaque fois qu’il s’en écarte.

 

            Avec mon épouse Danielle, nous lui rendions visite régulièrement dans sa chambre située à quelques mètres du local des scouts qui a animé toute ma jeunesse. Nous étions accueillis merveilleusement par Lucienne, sa tendre épouse. En décembre dernier, Lucienne m’a fait savoir qu’André avait décidé de ne recevoir plus personne. J’en ai été peiné mais j’ai parfaitement compris ce choix, en harmonie parfaite avec sa force de caractère et sa lucidité. Il savait qu’entre autres, il ne verrait plus jamais « Son élève ». Oui j’étais resté « son élève » et j’en étais très honoré.

 

            Beaucoup de jeunes montiliens et élèves des villages proches de Montélimar ont  connu  Monsieur ORTS et lui doivent beaucoup.           Monsieur André ORTS m'a montré le chemin jusqu'à mon départ de Montélimar, après ma Terminale. Lorsque j'ai pris la présidence du Comité il y a près de neuf ans, j'ai eu le grand plaisir de  retrouver, 44 années plus tard, "mon Sur Gé", un homme  que j'avais apprécié,  enfant et adolescent et que j'estimais. Aujourd’hui, je le remercie. J’ai eu beaucoup de chance d’avoir pu partager un bout de chemin avec lui.

 

            Ce sens de l’honneur a guidé Monsieur André ORTS dans son engagement au service de la France. Il a su faire siens les mots « Honneur et Patrie » qui sont la devise du premier Ordre national. Peut-il y avoir un plus bel héritage que cette devise associée à celle de notre Nation « Liberté, Egalité, Fraternité ». Cinq mots, qui s’ils étaient toujours respectés, gommeraient toutes les aspérités des hommes. N’écoutez pas les sirènes de ceux qui prennent plaisir à dénigrer la Légion d’Honneur et les légionnaires suite à des nominations par eux jugées injustifiées. Ce serait faire fi des services éminents rendus à notre Nation par des femmes et des hommes tels que le Monsieur André ORTS.

 

            La Légion d’Honneur, faut-il en être pleinement conscient, constitue l’un des remparts républicains sur lequel viennent se briser les tempêtes de l’égoïsme, de l’inégalité et de l’injustice. En 218 années, elle a connu deux empereurs, trois rois, quatre Républiques, 26 Présidents. Son existence a parfois été mise en péril en particulier en 1848 et en 1870. Mais son prestige et sa force lui ont permis de surmonter chacune des épreuves que notre Patrie a subies.

 

            La Légion d’Honneur est beaucoup plus qu’une décoration. Certes, elle est une marque de reconnaissance envers celles et ceux qui se sont dévoués pour leur pays, comme l’a fait André. Mais elle est aussi un porteur de mémoire et de valeurs pour les générations qui nous succéderont. Elle est l’essence même de notre pays, de notre Patrie. C’est pour cela que les hommes et les femmes décorés de la Légion d’Honneur doivent toujours garder à l’esprit, le mot de Maurice DRUON, Grand-croix de la Légion d’honneur, « Porter cette Croix rend fier, assurément, mais modeste aussi, quand on songe aux héros et aux génies sur lesquels elle a brillé ».

 

            Lucienne, vous avez été admirable. Vous avez accompagné votre époux avec amour et courage, nuit et jour. Nous vous en sommes tous reconnaissants. Lorsque vous m’avez appris le décès d’André, vous m’avez dit qu’il s’était envolé comme un petit papillon. J’ai trouvé votre phrase très touchante. Avec ce petit papillon il a pu retrouver une nouvelle liberté pour l’éternité. Merci Madame ORTS.  

 

            Les porte-drapeaux dont celui de la Légion d’honneur, Monsieur Jean-Claude LAUNAY,  nous tous réunis ce matin, soyons fiers et reconnaissants de ce qu’a réalisé Monsieur André ORTS.

 

            André, le destin des hommes a fait que nos deux vies étaient liées depuis près de 60 ans. Vous étiez un humaniste, un homme attachant, courtois, élégant et fort d’une riche culture. Vous inspiriez par votre charisme le respect de chacun. Il vous suffisait de faire quelques pas dans l’immense esplanade du lycée Alain Borne pour faire régner la discipline. La puissance de votre regard, à la fois doux et olympien guidait chacun de nos pas. Homme vrai, vous étiez un grand monsieur.

 

            Au revoir Monsieur ORTS, au  revoir « mon Sur gé », au revoir mon frère d’armes, au revoir monsieur le professeur je ne vous oublierai jamais.

 

 

 

Général Alain ROCHE                                                    Montélimar, le 27 juin 2020

 

 

Photos souvenirs

André ORTS (15)_redimensionnerAndré ORTS (2)_redimensionner

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

André ORTS (3)_redimensionnerAndré ORTS (16)_redimensionner

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

André ORTS (12)_redimensionner

André ORTS (13)_redimensionner

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

André ORTS (1)_redimensionnerAndré ORTS (6)_redimensionner

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

André ORTS (8)_redimensionnerAndré ORTS (18)_redimensionner

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

8 juin 2020

Cérémonie du 8 Juin 2020

Bien que le confinement soit nettement allégé, la limiation du nombre de participants aux cérémonies patriotiques reste de rigueur, et il en fut ainsi lors de la Journée Nationale d'hommage aux morts pour la France en Indochine.
La limitation du nombre de participants a fait que notre Président n'était pas "invité" à cette cérémonie.

La SMLH était cependant présente par son Porte-Drapeau, Jean-Claude LAUNAIS, et par  le Commissaire Général Alain GILBERT, invité en tant que Président de l'ASSOCIATION DES COMBATTANTS DE L'UNION FRANCAISE, accompagné de notre Vice-Président "Photographe" André ALLAND.
Vous trouverez ci-dessous le message de Geneviève DARRIEUSSECQ, secrétaire d'Etat auprès de la ministre des Armées, message lu par notre Maire, Franck REYNIER.

P1150363_redimensionner

C'était il y a 70 ans. La guerre d'Indochine durait depuis quatre ans. Nos combattants affrontaient un adversaire courageux et résolu. Ils défiaient la maladie et la dureté des éléments, ils souffraient de l'éloignement et de l'indifférence, ils combattaient aussi la fatigue, la peur et les privations.

A L'automne 1950, le long de la frontière sino-tonkinoise, dans les opérations visant à évacuer les troupes françaises, la Route Coloniale 4 a pris les traits d'un abime infranchissable. Dans la jungle dominée par des pitons, dans la boue des rizières, les troupes françaises ont lutté pendant plus de quinze jours aux prises avec l'Armée populaire vietnamienne. S 000 soldats français ont été tués, blessés ou faits prisonniers. Trois mille prisonniers ont connu l'enfer de marches interminables, de la captivité dans les camps et pour beaucoup de la désolation d’une mort loin de chez eux. Souvenons-nous de ceux de Cao Bang, de Dong Khé et de That Khé ! Ce fut un tournant de la guerre, une onde de choc qui a ému la France.

En cette « journée nationale », nous rendons hommage aux « morts pour la France » en Indochine de 1940 à 1954. Plus largement, la Nation pense avec respect à l’ensemble des soldats qui ont combattu pour ses couleurs à l’autre bout du monde. Nous honorons aussi ceux qui ont résisté aux forces japonaises à partir de 1940 et ceux qui ont été victimes du coup de force du 9 mars 1945. Le 8 juin 1980, il y a 40 ans, le soldat inconnu des guerres d‘Indochine était inhumé en la nécropole nationale de Notre-Dame-de-Lorette. Il repose depuis aux côtés des soldats inconnus de la Grande Guerre, de la Seconde Guerre mondiale et de la Guerre d'Algérie. Ainsi, la mémoire des soldats d'Indochine rejoignait fièrement celle de leurs frères d'armes des conflits précédents.

L'année dernière, le Premier ministre a rendu un hommage officiel à tous les combattants d'Indochine dans la cour d'honneur de l'Hôtel national des Invalides. Il leur a réaffirmé avec force la reconnaissance pleine et entière de la France. Ses mots résonnent toujours : « Cette guerre nous oblige à poursuivre le travail de mémoire. [...] Elle nous oblige également à consolider la paix avec l'adversaire d'hier, qui, comme tant d'autres, est le partenaire, l'ami d'aujourd'hui. [..] Cette guerre nous oblige enfin à reconnaitre la chance unique qu'a la France de pouvoir compter, génération après génération, sur des hommes et des femmes prêts à sacrifier leur vie pour ses valeurs et ses citoyens. »

Quelques photos de la cérémonie

P1150358_redimensionner

P1150361_redimensionner

P1150371_redimensionner

9 mai 2020

Cérémonie du 8 Mai 2020

          

Bonjour à toutes et à tous,

 

            Cette année, à trois jours du début du déconfinement de notre pays, la commémoration du 75ème anniversaire de la Victoire du 8 Mai 1945 a eu lieu, ce matin, sans public à Montélimar à l’instar de toutes les communes.

          

8 Mai 2020-Redimensionné--

La préfecture de la Drôme avait limité à cinq le nombre de participants dont un seul porte-drapeau.  Etaient présents aux côtés de Monsieur Franck REYNIER, Maire de Montélimar, Monsieur Joël DUC, 1er adjoint, Monsieur Claude BOURRY, conseiller municipal et Président des associations patriotiques, Monsieur Jean-Claude LAUNAY, porte-drapeau de la Légion d’Honneur et le général Alain ROCHE, Président du Comité de Montélimar de la Société des Membres de la Légion d’Honneur.

            Assuraient le bon déroulement de la cérémonie, Monsieur Patrice BAZILE, un policier municipal et un photographe.  

            En ces circonstances exceptionnelles, la cérémonie a été emplie d’une émotion intense et particulière dans le silence d’un profond recueillement.

            Monsieur Franck REYNIER a lu le message du Président de la République, Monsieur Emmanuel MACRON, puis a déposé la gerbe du souvenir devant le monument aux morts. En l’absence de musique et de sonorisation, les huit participants ont chanté la Marseillaise, avant de se séparer.  

            Nous avons tous eu une pensée de reconnaissance tournée vers toutes celles et tous ceux qui ont donné leurs vies et ont souffert pour préserver la Liberté de l’humanité.

            Vous trouverez ci-après le message du Président de la République.

             Prenez bien soin de vous aujourd’hui et dans les jours à venir en espérant vous retrouver au plus tôt.

 

                                              Général Alain ROCHE                                           Le 8 Mai 2020

 

Message du Président de la République à l’occasion de la commémoration de la victoire du 8 mai 1945

 

          « Ce 8 mai ne ressemble pas à un 8 mai.

          Il n’a pas le goût d’un jour de fête.

          Aujourd’hui, nous ne pouvons pas nous rassembler en nombre devant les monuments de nos villes, sur les places de nos villages, pour nous souvenir ensemble de notre histoire.

          Malgré tout, la Nation se retrouve par la pensée et les mille liens que notre mémoire commune tisse entre chacun de nous, cette étoffe des peuples, que nous agitons en ce jour dans un hommage silencieux.

          C’est dans l’intimité de nos foyers, en pavoisant nos balcons et nos fenêtres, que nous convoquons cette année le souvenir glorieux de ceux qui ont risqué leur vie pour vaincre le fléau du nazisme et reconquérir notre liberté.

          C’était il y a 75 ans.

          Notre continent refermait grâce à eux le chapitre le plus sombre de son histoire : cinq années d’horreur, de douleur, de terreur.

          Pour notre pays, ce combat avait commencé dès septembre 1939.

          Au printemps 1940, il y a 80 ans, la vague ennemie avait déferlé sur les frontières du Nord-Est et la digue de notre armée n’avait pas tenue.

          Nos soldats pourtant s’étaient illustrés à de nombreuses reprises. Ceux de Montcornet, d’Abbeville, de Gembloux ou de Stone, les hommes de Narvik, les cadets de Saumur, l’armée des Alpes avaient défendu avec vigueur notre territoire et les couleurs de notre pays.

          Ils sont « ceux de 40 ». Leur courage ne doit pas être oublié.

Dans le crépuscule de cette « étrange défaite », ils allumèrent des flambeaux. Leur éclat était un acte de foi et, au cœur de l’effondrement, il laissait poindre la promesse du 8 mai 1945.

          Cette aube nouvelle fut ensuite conquise de haute lutte par le combat des armées françaises et des armées alliées, par les Français Libres qui jamais ne renoncèrent à se battre, par le dévouement et le sacrifice des Résistants de l’Intérieur, par chaque Française, chaque Français qui refusa l’abaissement de notre nation et le dévoiement de nos idéaux.

          La grande alliance de ces courages permit au Général DE GAULLE d’asseoir la France à la table des vainqueurs.

          La dignité maintenue, l’adversité surmontée, la liberté reconquise, le bonheur retrouvé : nous les devons à tous ces combattants, à tous ces Résistants.

          A ces héros, la Nation exprime son indéfectible gratitude et sa reconnaissance éternelle.

          Le 8 mai 1945, c’est une joie bouleversée qui s’empara des peuples. Les drapeaux ornaient les fenêtres mais tant d’hommes étaient morts, tant de vies étaient brisées, tant de villes étaient ruinées. A la liesse succéda la tristesse et la désolation. Avec le retour des Déportés, les peuples découvrirent bientôt la barbarie nazie dans toute son horreur…

          Rien, plus jamais, ne fut comme avant.

La fragilité révélée de nos vies et de nos civilisations nous les rendit plus précieuses encore. Au bout de cette longue nuit qu’avait traversé le monde, il fallait que l’humanité relevât la tête. Elle venait de découvrir horrifiée qu’elle pouvait s’anéantir elle-même et il lui fallait désormais refaire le monde, de fond en comble, ou à tout le moins « empêcher que le monde ne se défasse », selon le mot de Camus.

          Ce fut l’heure, en France, de l’union nationale pour fonder « les beaux jours » annoncés par le Conseil National de la Résistance et bientôt retrouvés.

                    L’heure, en Europe, de l’effort commun pour bâtir un continent pacifié et fraternel.

          L’heure, dans le monde, de construire les Nations unies et le multilatéralisme.

          Aujourd’hui, nous commémorons la Victoire de ce 8 mai 1945, bien sûr, mais aussi, mais surtout, la paix qui l’a suivie.

          C’est elle, la plus grande Victoire du 8 mai. Notre plus beau triomphe.

          Notre combat à tous, 75 ans plus tard.

          Vive la République !

          Vive la France ! »

  

 

 

 

 

28 décembre 2019

27 Décembre 2019-Obsèques de Mr CONTASSOT-VIVIER Pierre

Mr COMTASSOT VIVIER-30-11-2016P0000003-PORTRAIT-

Le 27 Décembre 2019 avaient lieu les obsèques de Pierre CONTASSOT-VIVIER,

C'est notre Président, le Général Alain ROCHE qui nous représentait et Mr Jean Claude LAUNAY était notre Porte*Drapeau". Etaient présents  Christiane Delphin-Poulat, Lieutenant Jean-Claude Bernard, Guy Lorrain qui portait le drapeau des médaillés militaires   et Roland Fernez (non membre du  comité mais prévenu  et porte drapeau des anciens combattants de Sauzet).

Vous trouverez ci-dessous le texte de l'allocution de notre Président.

" Madame, nous sommes réunis aujourd’hui pour rendre hommage à votre époux, à un père, un grand père, un arrière grand-père, à un grand soldat. Monsieur Pierre CONTASSOT-VIVIER, a rendu son dernier souffle il y a une semaine dans sa quatre-vingt quatorzième année. Pierre, cet après midi, vos frères d’armes et je les en remercie, portent le drapeau de la France pour lequel et avec lequel vous avez combattu au péril de votre vie.

Né le 11 octobre 1926, ébéniste de profession, Pierre, travaille dans l’entreprise familiale à SALLENELLES dans le Calvados, sa ville natale dont son père est le maire.

Voulant rejoindre les Forces Françaises Libres, il projette avec ses frères et des amis de regagner l’Angleterre en bateau. La tentative échoue. Avec ses frères, Marcel et André, il décide alors de passer par l’Espagne mais arrivés à TOULON, la filière ayant été détruite, il regagne le maquis de Haute Savoie au MONT SAXONNEX, puis le 28 février 1943 le camp du maquis des Gets. Pierre a à peine plus de 16 ans.

Le 3 septembre 1943, le détachement commandé par le lieutenant RICHARD, tombe dans une embuscade des troupes italiennes. Pierre, nom de guerre Coulon, est fait prisonnier. Il est incarcéré à CLUZES, et remis ensuite aux autorités allemandes et transféré du Fort Montluc à LYON. Le 4 décembre 1943, lors de son transfert pour interrogatoire à la Gestapo de Lyon, il trompe la vigilance des gardes allemands et s’échappe depuis la cour de l’Ecole de Santé Militaire avenue Berthelot. Rapidement il retrouve le camp du MONT SAXONNEX et son unité de combat.

Le 7 janvier 1944, il rejoint avec les maquis de la vallée du Giffre le groupement des maquis des Glières sous les ordres du lieutenant LALANDE, du 27ème BCA, dont il est l’agent de liaison. Les 26 et 27 mars, le plateau des Glières étant attaqué par les troupes allemandes, il fait preuve des plus belles qualités de courage en se portant au devant des forces allemandes.

L’ordre d’évacuation est donné par le capitaine ANJOT. Au cours du repli de son unité, Pierre, sauve, le lieutenant PETIT, blessé, en le portant, dans la neige et le froid pendant plus d’une journée. Il franchit ensuite les lignes allemandes. Après cinq jours harassants, il est recueilli au col de la Forclaz par de courageux fermiers qui le cacheront pendant plusieurs mois. Après avoir rejoint AUTUN, il participe aux combats de libération de cette région. Tragique destin, son frère, André, capturé par les allemands, est fusillé à 19 ans au pont de FILLINGES.

Pierre est décoré de la Médaille militaire à 17 ans. Le général LALANDE père du lieutenant Jacques LALANDE, martyr du plateau des Glières, lui rend témoignage, je cite : « Pierre CONTASSOT VIVIER a fait preuve d’un très grand esprit patriotique et d’un grand courage, il a mérité la Médaille Militaire, la Croix de Guerre et la Médaille de la Résistance. Il mérite d’être cité en exemple aux jeunes de France. »

Pierre, à sa démobilisation en 1945, rejoint les sapeurs-pompiers. Nommé sous-lieutenant volontaire, il assure les fonctions de chef de corps du Centre de Première Intervention d’AMFREVILLE dans le Calvados jusqu’en 1968. Recruté en cette date par la mairie d’HONFLEUR en qualité de chef des services techniques, il est nommé lieutenant chef du corps des sapeurs-pompiers de cette ville renommée., Après avoir effectué le sauvetage d’un équipage d’un voilier en baie de Seine et transféré les naufragés sur le bâtiment des Affaires Maritimes, son embarcation est prise par la tempête et ne peut rejoindre le port. Malgré ses efforts, le bateau de sauvetage est drossé sur les défenses du port du HAVRE puis broyé. Il réussit à sauver son équipier et à se mettre en sécurité sur le rivage. Ses actes ont fait l’objet d’une lettre de remerciements du directeur des Affaires Maritimes. Ce jour là pour sauver des vies, Pierre a failli perdre la sienne.

Titulaire du brevet de prévention, capitaine, il est appelé par le maire de MONTELIMAR, Monsieur Maurice PIC, pour se voir confier le poste de Chef de corps du centre de secours principal de la ville puis celui d’inspecteur adjoint au service départemental d’incendie et de secours de la Drôme. Au cours de cette période, il participe à de nombreux commandements sur des opérations de feux de forêts du Sud de la France. Il termine sa longue et belle carrière avec le grade de chef de bataillon pendant les inondations de 1988.

Toujours au service des autres, Monsieur Pierre CONTASSOT VIVIER est durant 14 années, Maire-adjoint des TOURETTES, plus particulièrement chargé des travaux et de la sécurité.

Marié en mars 1953 à Jacqueline HOUYEL, il est père de 8 enfants, Jocelyne, Jacques, Michel; Thierry, Jean-Pierre, Laurent, Danielle et Sylvain. Cinq ont suivi sa voie de sapeurs-pompiers ainsi qu’un de ses 19 petits-enfants. Il a chéri 22 arrière-petits enfants. Pierre a voulu que son premier fils porte le même prénom que le fils du général LALANDE. Jacques a pris sa retraite comme major de la brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris, Laurent toujours en activité est adjudant-chef professionnel au CSP de Montélimar ainsi que son fils Jocelyn. Son petit-fils, Harold, est adjudant au 27ème BCA, le régiment d’appartenance de son grand père pendant les combats des Glières. Membre du groupement des commandos de montagne, il est engagé avec ses frères d’armes au Mali.

Pierre, vous étiez citoyen d’honneur de la ville des Gets, titulaire de la médaille d’or avec rosette des sapeurs-pompiers et de la médaille d'honneur de vermeil pour acte de courage et de dévouement, Vous avez reçu également la carte d’interné résistant et vous avez fait l’objet d’une citation pour votre évasion de l’enfer de la Gestapo. Médaillé militaire, vous possédez la médaille de la résistance, la médaille des évadés, la médaille des anciens combattants et de la croix de guerre avec palmes

Pierre, il y a 6 ans, j’ai rencontré au Musée européen de l’aviation de Chasse de Montélimar votre fille Jocelyne et votre gendre Jean-Luc. Ils m’ont alors parlé de votre parcours exemplaire puis transmis votre dossier. Quelques mois plus tard, j’ai eu l’honneur de vous remettre la Croix de la légion d’Honneur, en présence de vos frères d’armes et de votre famille. Pierre, vous étiez fier de porter cette décoration. J’ai vu cette fierté légitime dans l’éclat de vos yeux. Vous étiez fier de notre drapeau que vous avez servi au péril de votre vie. Vous saviez que ses trois couleurs, bleu, blanc et rouge avaient écrite les pages de l’histoire de notre pays depuis le 12ème siècle et qu’elles avaient été réunies en 1794 par les révolutionnaires pour la première fois. En le contemplant, en le portant vous saviez qu’il était le symbole des sacrifices, des souffrances de toutes celles et de tous ceux qui avaient combattu pour préserver notre liberté. Aujourd’hui vos frères d’armes sont venus avec chacun un drapeau, tous autour du drap tricolore qui vous enveloppe cet après midi. Ce voile tricolore qui porte en lui, les trois couleurs de la liberté, de l’égalité, de la fraternité est l’âme de notre pays. Ce drap mortuaire, vous l’avez mérité pleinement, il vous rend honneur.

Madame, Monsieur, vous tous, il est des hommes qui naissent pour porter très haut les valeurs de l’humanité, dans la droiture, le respect des autres, le courage, la volonté et la modestie. Le chef de bataillon Pierre CONTASSOT-VIVIER fait partie de ceux-là.

Pierre nos chemins se sont croisés sans doute très tard. J’ai néanmoins su reconnaître en vous un homme audacieux, au caractère réfléchi, pondéré et plein d’allant. Votre modestie n’avait d’égal que votre courage.

Aujourd’hui nous déplorons votre départ. Vous étiez un homme droit, rigoureux et courtois. Merci pour ce que vous nous léguez, nous sommes tous fiers et honorés de vous avoir connus.

Au revoir mon commandant, au revoir mon frère d’armes. Vous étiez et vous demeurerez pour nous tous un immense soldat et un grand Monsieur."

 

DSC_4621

IMG_3513

IMG_8882

Pierre CONTASSOT-VIVIER avait été décoré de la Légion d'honneur par le Général Alain ROCHE le 28 Août 2014.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques photos de notre ami...

 

André et Pierrot 4

maquis bonnavaz 3

Pierre et Maurice Pic 2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Défilé Pierrot 2

 

 

 

 

 

 

7 décembre 2019

Cocktail du 6 Décembre 2019

 

Cocktail SMLH 6 Décembre 2019-P0000001_redimensionner

Notre Président,le Général Alain ROCHE nous tous réunis le 6 Décembre 2019 pour notre cocktail annuel de fin d'année, dans la salle des mariages de la Mairie de MONTELIMAR.

Mr Franck REYNIER, Maire de Montélimar était présent, accompagné de Mr Claude BOURRY, Conseiller Municipal chargé des Associations Patriotiques.

 

Outre la présence des membres du bureau, celles du Président d'Honneur, le Commissaire Général Alain GILBERT,de l'Amiral Eric SCHERRER, du Médecin Général Louis BIARD,nombreux étaient ceux et celles qui avaient fait le déplacement, y compris les plus âgés dont Mr Jacques PAYEN, bientôt âgé d'un siècle !Cocktail SMLH 6 Décembre 2019-P0000049_redimensionner

Cocktail SMLH 6 Décembre 2019-P0000043_redimensionner

 

 

 

 

 

 

 

Cocktail SMLH 6 Décembre 2019-P0000050_redimensionnerCocktail SMLH 6 Décembre 2019-P0000048_redimensionner

 

Cocktail SMLH 6 Décembre 2019-P0000035_redimensionner

Cocktail SMLH 6 Décembre 2019-P0000036_redimensionner

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les représentants des comités voisins avaient fait le déplacement, dont le Lieutenant-colonel  Marcel SIRDEY, (Pierrelatte) Madame Lucile BROSSET (Nyons)

On notait surtout la présence des "Conseillers Municipaux Juniors", composés d'élèves du CM2.

Notre Président, après avoir souhaité la bienvenue à l'ensemble des présents, a mis en évidence la présence des "Conseillers Municipaux Juniors", avec un mot particulier pour chacun d'entre eux et il leur a remis personnellement une brochure dédicacée de la SMLH, leur retraçant l'historique de cette distinction initiée par Napoléon BONAPARTE et qui reste la distinction la plus ékevée de note République. L'émotion de ces jeunes élèves était patente et ils étaient manifestement très heureux d'avoir été conviés à ce cocktail.

Vous trouverez ci-dessous le texte que notre Président leur a distribué pour qu'ils sachent ce que représente la LEGION D'HONNEUR !

"Chers enfants conseillers municipaux juniors,

Votre présence ici, ce soir, dans la salle de mariage n’est pas le fruit du hasard. Vous avez été choisis et élus à bulletins secrets par vos petits camarades des classes de CM2 de la ville de Montélimar comme le sont tous les élus de notre République. Vous avez été choisis pour représenter votre classe parce que vous portez des belles valeurs et vous affichez un charisme naturel. Je suis, nous sommes, tous honorés par votre présence. Vous êtes celles et ceux qui feront la France de demain.

Ce soir je vais vous narrer quelques pages de l’histoire de L’Ordre de la Légion d’honneur.

Nous sommes en 1793, tous les ordres nobiliaires tels que l’Ordre de Saint Michel fondé par Louis XI, l’Ordre du Saint Esprit ou encore l’Ordre de Saint Louis, ordre militaire fondé par Louis XIV viennent d’être abolis. Les révolutionnaires cependant, par la Constitution du 03 Septembre 1791 ont eu le souci de se réserver de « statuer ultérieurement sur une décoration nationale unique qui pourrait être accordée aux vertus, aux talents et aux services rendus à l’Etat ».

Dès lors seuls des témoignages de reconnaissance sont alors transmis aux plus méritants. Ces témoignages se veulent plus égalitaires en assurant une meilleure répartition.

En 1802, le Premier Consul Bonaparte s’appuie sur la réserve de la Constitution et défend lui-même devant le Conseil d’Etat son projet de créer un Ordre nouveau. La résistance est grande de la part des jacobins. Mais la détermination de Bonaparte est inébranlable. Le projet est finalement adopté par le Tribunal à la majorité de 56 voix contre 38 et enfin par le Corps Législatif le 29 Floréal de l’An X soit le 19 Mai 1802 par 166 voix contre 110.

         L’appellation, Légion d’honneur, prestigieuse, est marquée par l’Histoire et la Morale. Dans Légion on retrouve la résurgence de l’élite des armées romaines, dans Honneur, la cristallisation de la dignité et des valeurs les plus nobles.

         La récompense doit être représentative du Peuple de France. Elle n’est pas réservée aux seuls militaires, elle est accordée également au monde civil. Bonaparte disait : « les soldats ne sachant ni lire ni écrire seront fiers de porter cette décoration au même titre que les savants les plus illustres ».

         Pendant les deux années qui suivent, des résistances persistent. Bonaparte attend deux ans pour promulguer la Loi. Il remet ses premières Croix qu’au début de l’Empire.

         L’Ordre de la Légion d’honneur a connu deux empereurs, trois rois, quatre républiques, 25 présidents. Son existence a parfois été mise en péril en particulier en 1848 et en 1870. Mais son prestige lui a permis de surmonter chacune des épreuves que notre Patrie a subies.

         Honneur et Patrie en est la Devise. Devise reprise plus d’un siècle plus tard par le général de Gaulle dans les appels de Londres.

         Première distinction française, la Légion d’honneur comporte trois grades dont le premier, Chevalier et deux dignités, Grand Officier et Grand Croix. Le Président en est le Grand Maître comme l’était le Premier Consul. Il est investi par le Grand Chancelier de la Légion d’Honneur.

         L’ordre de la Légion d’honneur regroupe 90 000 légionnaires. Parmi eux les deux tiers ont choisi de rejoindre la Société des Membres de la Légion d’honneur qui réunit dans le monde, mille sections et comités dont celui de Montélimar. L’engagement de ces hommes et de ces femmes est entre autres de promouvoir les valeurs incarnées par la Légion d’honneur et de contribuer au développement de l’esprit civique et patriotique.

         Chers enfants, souvenez-vous toujours de la devise de la Légion d’honneur : Honneur et Patrie en parfaite harmonie avec la devise de notre pays : Liberté, égalité, fraternité. Chérissez et protégez toujours ces deux devises.

         Je suis fier, nous sommes fiers de vous. Joyeux Noël à vous et à vos familles. Passez de bonnes fêtes de fin d’année. Avec mes vœux les meilleurs pour 2020.

         Je vous remercie.

                                                                   Général Alain ROCHE

                                                 Président du Comité de Montélimar de la

                                           Société des Membres de la Légion d’Honneur

 

 

 

 

 

 

 

Cocktail SMLH 6 Décembre 2019-P0000023_redimensionnerCocktail SMLH 6 Décembre 2019-P0000026_redimensionner

 

Cocktail SMLH 6 Décembre 2019-P0000030_redimensionner

Cocktail SMLH 6 Décembre 2019-P0000037_redimensionner

Cocktail SMLH 6 Décembre 2019-P0000039_redimensionner

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cocktail SMLH 6 Décembre 2019-P0000041_redimensionner

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Notre Président a rappelé que près de 600 de nos jeunes soldats étaient décédés dans des opérations extérieures et une minute de silence a réuni l'assistance pour honorer leur mémoire.

Sans entrer dans les détails des activités de notre comité au cours de l'année 2019,activités qui sont toutes retracées dans notre blog et dans le site de la SMLH, notre Président a présenté ses voeux à l'ensemble des présents pour que l'année qui s'annonce soit la leilleure possible.

 

 

 

 

 

 

 

Cocktail SMLH 6 Décembre 2019-P0000054_redimensionnerC'est ensuite Mr Franck REYNIER, en tant que maire de Montélimar qui a pris la parole et nous vous reproduisons ci-dessous quelques extraits de son allocution.

"C'est un grand plaisir pour moi de me trouver parmi vous aujourd'hui, pour partager ces instants de convivialité.

La Légion d'Honneur est la plus élevée des distinctions nationales.

Créée en 1802 par le Général Bonaparte, alors Premier Consul, elle est une expression de l'unité nationale, et la récompense de mérites éminents acquis au service de la nation, à titre civil ou militaire.

En effet, pour Bonaparte, « L'armée, c'est la Nation. Si l'on distinguait les hommes en militaires et civils, on établirait deux ordres, alors qu'il n'y a qu'une Nation. ».

Deux empereurs, trois rois et cinq Républiques ont succédé à Bonaparte et ont conservé la Légion d'Honneur comme premier ordre national.

Forgée par les soubresauts de l'histoire, celle-ci a survécu aux changements de régimes, dépassant les polémiques et s'adaptant aux mutations de la société.

La Légion d'honneur vit avec son temps, reconnaissant de plus en plus

l'importance du monde associatif et entreprenarial, , les parcours d'origine modeste, et la place des femmes, grâce à une stricte parité dans chacune des promotions civiles.

Rassembler, rayonner, s'engager, promouvoir et aider, tels sont les piliers de la Société des Membres de la Légion d'Honneur.

Soulignons encore que sans le vouloir, l'Ordre incarnait déjà, à sa création et de façon si paradoxale s'agissant du Consulat, les trois valeurs qui fondent et définissent, aujourd'hui notre République.

     -La liberté de proposition et d'appréciation dans la, La Liberté de proposition et d'appréciation dans la reconnaissance des mérites pour accéder à l'Ordre ;

     -L'égalité des membres qui le constituent;

      -La fraternité qui leur tient particulièrement à cœur.

Vous tous ici présents portez fièrement l'étendard de ces valeurs

Mais la Légion d'Honneur témoigne aussi aujourd'hui des bouleversements technologiques, des mutations sociales, des enjeux économiques et scientifiques, des grandes causes humanitaires ou des exploits sportifs mettant la France en lumière.

 Ce fut d'ailleurs le Général de Gaulle qui, dans les années 60, permit aux médaillés d'or des Jeux Olympiques d'accéder à cette distinction, consacrant l'importance des valeurs sportives dans la société contemporaine.

Pour les civils comme pour les militaires, être décoré de la Légion d'Honneur est considéré comme l'expression d'une reconnaissance de la nation.

La Légion d'Honneur distingue une élite d'hommes et de femmes qui, chacun dans leur domaine, bâtissent jour après jour, grâce à leur intelligence, leur dévouement et leur générosité, l'avenir et le rayonnement de notre nation.

A travers la Légion d'Honneur, la République rend hommage à des destins, des personnalités hors du commun, venant de territoires divers, ne partageant pas toujours les mêmes formations professionnelles, les mêmes philosophies ou les mêmes convictions politiques.

Notre actualité récente nous en a encore donné l'exemple, à travers treize militaires français tombés au cours de l'Opération Barkhane, décorés à titre posthume dans l'Ordre de la Légion d'Honneur.                                        

 Au-delà des différences, ce qui relie chacun d'entre eux, comme chacun des récipiendaires, est cela même qui fait avancer la France sur le chemin du progrès : leur engagement pour une nation, pour les Français, pour l'intérêt général.

 Vous tous ici présents êtes animés d'une immense envie de servir les autres, d'améliorer leur vie.

 Vous tous avez la volonté de mettre les qualités et le dévouement qui vous ont valu d'être reconnus par la nation, au service de ceux qui en ont le plus besoin.

 Gilbert CESBRON, artiste et écrivain, avait affirmé que « Vivre pour les autres n'est pas vivre à demi, mais vivre deux fois. ».

 Un grand merci à chacun d'entre vous d'avoir dédoublé votre existence, au service de votre prochain."

 

Quelques photos complémentaires de la cérémonie.

 

Cocktail SMLH 6 Décembre 2019-P0000002-BIS-_redimensionnerCocktail SMLH 6 Décembre 2019-P0000003_redimensionner

 

Cocktail SMLH 6 Décembre 2019-P0000005_redimensionner

Cocktail SMLH 6 Décembre 2019-P0000007-BIS-_redimensionner

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cocktail SMLH 6 Décembre 2019-P0000010_redimensionnerCocktail SMLH 6 Décembre 2019-P0000017-BIS-_redimensionner

 

Cocktail SMLH 6 Décembre 2019-P0000019-BIS-_redimensionner

Cocktail SMLH 6 Décembre 2019-P0000055_redimensionner

Cocktail SMLH 6 Décembre 2019-P0000057_redimensionner

 

 

 

5 décembre 2019

5 décembre 2019: Journée nationale d'hommage aux « morts pour la France » pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et

     Magré une température hivernale, nous étions réunis autour de notre Président, le Général Alain ROCHE pour rendre hommage  aux « morts pour la France » pendant la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de Tunisie.
    Etaient présents notre Président d'honneur, le Commissaire Général  Alain GILBERT, notre Vice-Président, le Dr André ALLAND, l'Amiral Eric SCHERRER, Mme Claudette GARDETTE,  Mr Jean Jacques AYZAC, Mme Annie PEZ et Monsieur  Maurice MOUNIER , Porte Drapeau. .
    Notre ami Jean Claude LAUNAY était notre Porte Drapeau .


    Mr Franck REYNIER a lu le message de Mme  Geneviève DARRIEUSSECQ, Secrétaire d'État auprès de la ministre des Armées et vous trouverez la teneur ci-dessous.
    5 Décembre 2019-Morts en AFN-P0000003-BIS-_redimensionner "Aujourd'hui, la Nation est fidèle à l'hommage solennel rendu à toutes les femmes et à tous les hommes, civils ou militaires, qui sont « morts pour la France » ou qui ont été les victimes des tragédies de la Guerre d'Algérie ou des combats au Maroc et en Tunisie.

Il y a 60 ans, en 1959, la guerre d'Algérie durait depuis cinq années. De l'Atlas aux Aurès, de la ligne Morice à la Kabylie, des soldats de métiers, des centaines de milliers de jeunes hommes appelés ou rappelés sous les drapeaux et des membres des forces supplétives combattaient-de l'autre-côté-de la Méditerranée. Toute une génération de jeunes hommes découvrait l'âpreté et la violence d'un conflit aux multiples visages. La société française toute entière a été touchée par la Guerre d'Algérie : par l'attente du retour, l'angoisse des nouvelles et les tensions permanentes.

Le visage de notre Nation en a été bouleversé.

De 1952 à 1962, en Algérie, au Maroc et en Tunisie, près de deux millions d'hommes ont servi sous nos armes et près de 70 000 ont été blessés. Beaucoup sont encore parmi nous, ils sont les forces vives du monde combattant. Réunis aujourd'hui, ils saluent la mémoire de leurs 25 000 frères d'armes « morts pour la France ». La Nation les rejoint et les accompagne dans leur hommage.

La France n'oublie ni les souffrances des civils, ni les familles qui ont abandonné un pays qu'elles aimaient tant. Elle sait la douleur des anciens harkis qui ont été contraints de quitter leur terre natale. Elle pense aux disparus civils et militaires. Dans la réalité complexe de la Guerre d'Algérie, ce sont autant de drames familiaux, personnels et même intimes, autant de blessures non-cicatrisées,

Aujourd'hui encore, les mémoires individuelles, familiales et associatives sont particulièrement vivantes et plurielles. Certes, le passé est douloureux mais le travail de mémoire doit nous permettre de construire un présent et un futur d'apaisement. Ce travail de transmission doit être dirigé vers les jeunes générations. Seules les explications et la connaissance permettront de ne jamais oublier. Nous le devons à toutes les femmes et à tous les hommes qui ont participé à ces conflits et à ces combats.

C'est ce que nous faisons ensemble en cette journée nationale.

Hommage à tous nos « morts pour la France » en Algérie, au Maroc et en Tunisie"

 

5 Décembre 2019-Morts en AFN-P0000008_redimensionner

5 Décembre 2019-Morts en AFN-P0000014_redimensionner

 

 

 

30 novembre 2019

Dénomination du rond-point Alain BERTONCELLO 30 novembre 2019

Alain BERTONCELLOLe Samedi 30 Novembre 2019 nous vu tous réunis à Montélimar, à l'initiative de Mr Franck REYNIER,Maire de MONTELIMAR, pour rendre hommage au premier maître Alain BERTONCELLO, mort pour la France et dont un rond point porte désormais le nom de ce héros.

Nous représentaient, lors de cette émouvante cérémonie notre Président, le Général Alain ROCHE, le Président d'honneur, le Commissaire Général Alain GILBERT, le Vice-Président, le Dr André ALLLAND, notre secrétaire Mme Monique MARTINEU, l'Amiral Eric SCHERRER, le Colonel Gilles MICHEL, Mme Christiane DELPHIN-POULAT, Mr André ORSET-BUISSON, Mme annie PEZ et  Mr Roland FERNEZ. Mr Jean Claude LAUNAY était notre Porte-Drapeau.

Il faut noter que Jean Claude LAUNAY avait lu un hommage au premier Maître Alain BERTONCELLO en tant que frère d'armes lors de l'inauguration d'un rond point à VIVIERS , lors de l'inaugurationd'un rond-point à VIVIERS, ce même 30 Novembre.

On notait la présence de nombreuses délégations et en particulier:

les représentants de l'Amicale Nationale des Fusiller-Marins et Commandos de Dijon,

BERTONCELLO-30-11-2019-DSC_0029-BIS-

les représentants du Groupement de Fusiller-Marins de Toulon et  

les représentants de la Préparation Militaire de Marine de Valence,

 

C'est l'Amiral Eric SCHERRER qui a pris  la parole pour retracer le cursus d'Alain BERTONCELLO, et vous trouverez ci-dessous la teneur de son allocution.

"Madame la sous-préfète, Monsieur le maire, ...

BERTONCELLO-30-11-2019-_P-0008_redimensionner

Né en 1991, le premier maître Alain BERTONCELLO est entré dans la Marine nationale le 14 février 2011 en ralliant l'école de maistrance de Brest.

 

L'année suivante, il devient fusilier-marin et réussit le stage commando dans la foulée. Après cinq ans au commando Jaubert à Lorient, il obtient à l'issue d'une formation particulièrement exigeante le brevet de nageur de combat et rallie le commando Hubert à Saint-Mandrier en juillet 2017.

Nous le retrouvons dans la nuit du 9 au 10 mai 2019, dans le Nord du Burkina Faso, lors d'une opération qui a permis de libérer quatre otages retenus par un groupe armé terroriste.

Plusieurs indices laissaient penser que deux ressortissants français disparus depuis le ter mai lors d'une excursion au Bénin, près de la frontière avec le Burkina Faso, avaient été enlevés par un groupe armé terroriste. Dès l'annonce de leur disparition, le renseignement et les militaires français de l'opération Barkhane, aidés par un détachement américain ainsi que par les forces burkinabé, avaient tenté de localiser les deux touristes français ; le camp des ravisseurs avait été repéré dans le Nord du Burkina Faso, ce 9 mai.

D'où la décision de solliciter les forces spéciales pour mener une opération dès la nuit suivante afin de libérer non seulement les deux ressortissants français mais aussi deux autres otages, dont une américaine et une sud-coréenne.

En tête de la colonne d'assaut, deux hommes. Deux militaires d'expérience, deux guerriers d'exception : le maître Cédric de PIERREPONT et le maître Alain BERTONCELLO. Dans la nuit, ces deux hommes et, à leur suite, leurs frères d'armes du commando Hubert et du 1 er Régiment parachutiste d'infanterie de marine, progressent sans se faire repérer de la sentinelle qui veillait.

Après avoir neutralisé l'homme qui guettait, le groupe commando parvint au seuil du campement. Les ravisseurs se tenaient là derrière la toile épaisse des tentes, prêts à en découdre, prêts à faire feu sans discernement.

Pour autant, pour sauver la vie des otages, une seule solution ,mener l'assaut sans ouvrir le feu. Le maître Cédric de PIERREPONT et le maître Alain BERTONCELLO n'hésitèrent pas un seul instant. Défiant la mort pour sauver des vies, faisant preuve d'une bravoure inouïe, ils pénétrèrent, armes tenues silencieuses, dans les tentes, pour sauver la vie des nôtres et ne prendre aucun risque pour eux. Rapidement les otages furent extraits.

Mais soudain le silence absolu du désert cessa, brisé par le fracas mécanique des armes. L'ennemi tira à bout portant. Le maître Cédric de PIERREPONT et le maître Alain BERTONCELLO tombèrent. La mission était un succès, mais nos deux soldats n'étaient plus.

Ils étaient morts en héros, pour la France. Morts en héros parce que pour eux rien n'était plus précieux que la vie des otages, rien n'était plus important que la mission, comme leurs 13 frères d'armes tombés encore cette semaine.

Tous méritent notre respect et notre mémoire. Je remercie la ville de Montélimar de contribuer, par l'action symbolique pour laquelle nous sommes réunis aujourd'hui, au devoir de mémoire."

Mr Franck REYNIER a pris ensuite la parole en tant que Maire et initiateur du projet, et vous trouverez ci-dessous le texte de son discours..

 

BERTONCELLO-30-11-2019-_P-0009_redimensionner

"Mesdames et Messieurs,

 Le 25 novembre dernier, il y a seulement cinq jours, notre pays s'est vu frappé d'un drame.

Un drame humain.

Un drame national.

Dans la poursuite de l'opération Barkhane, à nouveau endeuillée, la collision, en intervention, de deux hélicoptères a coûté la vie à treize soldats français engagés au Mali.

Il s'agit du bilan humain le plus lourd essuyé par les militaires français depuis le début des interventions menées au Mali en 2013, contre les djihadistes.

Âgés de 22 à 43 ans, ces militaires ont été décrits par leurs états-majors respectifs comme des soldats de grande valeur, motivés et volontaires, passionnés par leur métier.

Tous ont donné leur vie pour la France.

 

Cette tragédie nous rappelle tristement la nuit du 9 au 10 mai 2019.

Cette nuit-là, au Burkina Faso, lors d'une opération qui a permis la libération de quatre otages, deux membres des forces spéciales militaires françaises ont trouvé la mort, Alain BERTONCELLO et Cédric de PIERREPONT..

Parmi eux, Alain BERTONCELLO, officier marinier au sein du  commandement des opérations spéciales, ou plus simplement un «Commando Marine».

Déployé depuis le 30 mars 2019 au Sahel, il combattait lui aussi les groupes djihadistes affiliés à AI-Qaida et l'État Islamique, dans le cadre de l'opération Barkhane.

maxresdefault

Alain BERTONCELLO était âgé de 28 ans, mais déjà expérimenté, appartenant au prestigieux Commando Hubert, l'une des unités les plus sélectives de l'armée française.

Une centaine d'hommes seulement en font partie, spécialisés dans le contre­terrorisme et la libération d'otages.

Alain BERTONCELLO était originaire de Haute-Savoie, où ses parents résident d'ailleurs toujours, à Montagny-les-Lanches, près d'Annecy.

Je tiens à les remercier de leur présence.

A vingt ans, il avait intégré l'école de maistrance, avant de réussir dès l'année suivante le stage commando en tant que fusilier marin.

Et c'est après avoir obtenu le brevet de nageur de combat en 2017, qu'il a finalement rejoint le Commando Hubert, basé à Saint-Mandrier, dans le Var.

Alain BERTONCELLO était intervenu pour protéger les intérêts maritimes de la France aux Seychelles, puis dans des opérations extérieures au Qatar, au Levant et au Sahel.

Il était titulaire d'une - citation- à l''ordre --du -régiment- avec attribution de la Médaille d'Or de la Défense nationale et était décoré de la Médaille d'Outre-Mer pour le Moyen-Orient ainsi que de la Médaille d'Argent de la Défense Nationale.

Quelques jours après la tragique disparition de cet officier émérite, Madame Monique PIMONOW, Maire de Montagny-les-Lanches, a déclaré : «Avec l'armée, il avait trouvé sa voie ».

Les honneurs funèbres militaires ont été rendus à Alain BERTONCELLO, dans la stricte intimité, lors d'une cérémonie présidée par le Chef d'Etat-Major de la Marine.

RTS2HN1L

Une cérémonie d'hommage national s'est également déroulée à l'Hôtel des Invalides le 14 mai dernier, présidée par le Président de la République.

A Montélimar, où ses grands-parents demeurent depuis de nombreuses années, nous avons choisi de donner son nom à un giratoire situé à proximité de la demeure de ses grands-parents.

La dénomination d'un espace public n'est jamais le fruit du hasard, ou le simple résultat d'une délibération municipale.

Ce choix est en effet porteur d'une grande dimension symbolique.

Il nous offre d'accomplir notre devoir de mémoire, et de transmettre aux générations futures l'histoire d'une femme ou d'un homme pétri des valeurs de notre République, dont le destin demeurera à jamais mêlé à celui de la France.

En nous tenant tous ici rassemblés, nous honorons bien sûr Alain BERTONCELLO, mais aussi à travers lui, tous les militaires tombés dans l'exercice de leurs missions.

Afin de garantir et défendre notre liberté, des militaires perdent la vie.

 Ayons une pensée reconnaissante pour eux, pour tous les héros d'aujourd'hui, pour ces militaires qui combattent, bien loin de chez eux.

 Considérons la douleur de leurs proches, car ces femmes et ces hommes ne sont pas seulement des soldats, mais des pères et des mères, des fils et des filles, des amis.

Leur engagement ne sera jamais vain, tant que nous les garderons en mémoire.

 Alain BERTONCELLO a accompli sa mission avec courage et abnégation, jusqu'au sacrifice ultime.

 Son engagement l'honore; son dévouement nous oblige.

Nous ne l'oublions pas, et il demeurera présent, au quotidien, ici à Montélimar.

Vint ensuite le discours de Madame la Sous-Préfète, dont nous n'avons pas le texte et les remerciements du Père de notre héros, lequel, dans une atmosphère chargée d'émotion a su faire passer un message de reconnaissance à l'ensemble des présents lors de cette cérémonie, un message empreint de dignité et d'amour pour un fils disparu.

Vint ensuite le dévoilement de la plaque qui pérénise désormais le nom d'Alain BERTONCELLO, et le dépôt de 2 rosiers aux pieds de cette plaque.

BERTONCELLO-30-11-2019-_P-0000_redimensionnerBERTONCELLO-30-11-2019-_P-0004_redimensionner

 

 

 

 

 

BERTONCELLO-30-11-2019-_P-0005_redimensionnerBERTONCELLO-30-11-2019-_P-0006_redimensionner

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BERTONCELLO-30-11-2019-_P-0011_redimensionner

BERTONCELLO-30-11-2019-_P-0001_redimensionner

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

11 novembre 2019

Cérémonies du 11 Novembre 2019

Nous sommes en automne...Les premiers frois arrivent...Et nous avons une pensée pour les combattants de la guerre de 14/18 qui, dans le froid, la boue et parfois la neige ont tenu pied et ont fait front dans cette première guerre "moderne" au cours de laquelle sont apparus les mitrailleuses, les  tanks, l'aviation , les gaz et une puissance de feu jusqu'alors inconnues.
Nous représentaient, lors de cette cérémonie, notre Président,Le Général Alain  ROCHE, le Vice président, le  Dr André ALLAND, notre secrétaire, Mme Monique MARTINEU,  l'Amiral Eric SCHERRER,  le Commissaire Général Alain GILBERT, , Mme Claudette GARDETTE et Mr André ORSET-BUISSON.

Mr Jean Claude LAUNAY était notre Porte Drapeau,.
11 Novembre 2019P1150158_redimensionnerNous vous prions de trouver ci-dessous le message de Geneviève DARRIEUSSECQ, secrétaire d'Etat auprès de la ministre des Armées,  à tous les Morts pour la France, message lu par notre Maire, Franck REYNIER.

 « C’était il y a un siècle. Un an après la fin des combats de la Grande Guerre, le 11 novembre 1919, le premier de la paix retrouvée. Désormais le silence domine là où l’orage d’acier a tonné avec fureur. Il règne sur d’innombrables champs de batailles qui ont charrié un si long cortège de morts, de mutilés, de blessés, de traumatisés.

Les traités sont signés, l’allégresse de la Victoire s’est déployée dans une ampleur incomparable le 14 juillet 1919, l’état de siège vient d’être levé, la vie sociale et politique reprend ses droits, la démobilisation poursuit sa lente progression. les poilus retrouvent leur foyer, leur famille et leur commune. Ils découvrent une vie bouleversée, une France transformée par une épreuve de quatre années et par de profondes séquelles. partout, le pays est traversé par la sourde évidence que rien ne sera plus jamais comme avant, que le retour à l’avant-guerre est impossible.

C’était il y a cent ans. une nouvelle page s’ouvrait. Celle du souvenir, de la mémoire et de l’hommage. Depuis, inlassablement les Français sont fidèles à cet anniversaire. En ce jour dans les nécropoles, devant les monuments aux morts, sur les places de nos villes et de nos villages, toutes les générations unies et solidaires, se rassemblent et se recueillent.

La nation se souvient de ceux qui se sont battus pour elle entre 1914 et 1918. Elle n’oublie pas ses enfants tombés au champ d’honneur sur tous les fronts, d’Orient et d’Occident. Elle n’oublie pas le sang versé par des soldats venus d’Afrique, d’Aise, du pacifique et d’Amérique. Elle salue toutes les nations alliées qui ont partagé le même combat.

Les noms gravés sur nos monuments aux morts nous rappellent constamment les valeurs d’honneur, de courage, de dévouement et de bravoure. Depuis 2012, chaque 11 novembre est aussi l’occasion d’honorer toutes les filles et les fils de France qui, dans tous les confllits, hier comme aujourd’hui, ont accompli leur devoir jusqu’au don suprême.

En ce jour, la Nation rend un hommage particulier aux soldats morts pour la france en opérations extérieures. En inaugurant un monument national en leur mémoire, le président de la République inscrit dans la pierre comme dans les mémoires la reconnaissance pleine et entière de tout un peuple pour ses combattants. Haut Lieu de la Mémoire Nationale ce « monument aux morts pour la France en opérations extérieures », est aussi un rappel : la préservation de notre indépendance, de notre liberté et de nos valeurs repose sur ceux qui ont donné leur vie pour les défendre ».

Une gerbe de la SMLH a été déposée par le Président Alain ROCHE, l'Amiral Eric SCHERRER et le Dr André ALLAND.

 

Quelques photos de la cérémonie

11 Novembre 2019P1150144_redimensionner

11 Novembre 2019P1150149_redimensionner

11 Novembre 2019P1150156_redimensionner

11 Novembre 2019P1150159_redimensionner

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

11 Novembre 2019P1150152_redimensionner

11 Novembre 2019P1150154_redimensionner

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

11 Novembre 2019P1150162_redimensionner11 Novembre 2019P1150164_redimensionner

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

22 octobre 2019

28 Septembre 2019: St MICHEL

Nous avons assisté samedi 28 septembre à la messe des paras à la chapelle St-Michel.

Etaient présents notre Président, le Général Alain ROCHE,Mme Christiane DELPHIN-POULAT,le Général  Bernard FLEURIOT et Jean Claude LAUNAY.

Notre porte-drapeau était le maître des cérémonies.

Christiane DELPHIN-POULAT s'est également bien investie dans la préparation et le suivi de cette journée.

Outre une très belle intervention rédigée et lue au cours de l'office religieux par Jean-Claude LAUNAY,  un deuxième très beau texte sur les porte-drapeaux, rédigé  également par Jean-Claude a été présenté à l'assistance par lui-même devant le monument de devoir de mémoire.,  .,   

Ce texte met en évidence le rôle des Porte-Drapeaux en général  lors des cérémonies patriotiques, et il nous a paru indispensable de rappeler les noms de  ceux qui ont porté le Drapeau de la SMLH , Comité de MONTELIMAR, au cours des 40 dernières années.

Vous trouverez ces noms après le texte de  l'allocution de Jean Claude LAUNAY.

"Avant la cérémonie de remise des gerbes et n’étant pas dans les rangs des porte-drapeaux, permettez-moi de profiter de l’occasion qui m’est offerte de rendre hommage à mes camarades et d’en faire le lien avec ce lieu de Mémoire.

Je rappelle à certains que le porte-drapeau est bien plus qu’un figurant dans les manifestations patriotiques et obsèques, que l’on ignore parfois ou qu’il est de bon ton d’associer à une photo souvenir.

Bénévole , ne percevant donc aucune indemnité  vestimentaire de dotation et d’entretien ni de frais de déplacement, il doit être présent à tous moments, en tenue adéquate, une demi heure au moins avant le début des cérémonies. Debout bien souvent, sans lassitude, par tous les temps, quelque soit son âge. Les plus anciens d’entre nous , absents ce jour, comptent près de 90 ans et plus de 30 ans de pratique, ils ont participé pour la plupart à la guerre d’Indochine.

Admiration et respect sont les maîtres-mots pour ces frères aînés. Se dévouer sans cesse est le Crédo du porte-drapeau, c’est pour lui une habitude.

Choisi par ses camarades pour porter cet emblème il se doit d’être fier , toujours au premier rang, en déployant le drapeau de nos trois couleurs, qui ne l’oublions pas, symbolise aussi ceux qui ont versé leur sang pour la Patrie.

Que serait le plus grand évènement patriotique sans la présence des porte-drapeaux ?

Car le porte-drapeau contribue non seulement à la transmission de la Mémoire mais de plus en plus à celui de passer le relais pour que les cérémonies, qu’il rehausse de sa présence, continuent à voir flotter les drapeaux qui ont fait notre Histoire.

Transmission de la Mémoire plus que jamais nécessaire dans un contexte où la barbarie n’est plus à nos portes mais bien présente sur nôtre sol . Ces plaques nous rappellent le lourd tribut payé par la population, les Résistants et l’Armée américaine pour s’en débarrasser.

À cet emplacement même, un char américain a été détruit par les nazis, l’équipage des trois hommes n’a pas survécu.

Il nous faut réagir, dénoncer ce qui contribue à la montée des tensions, de la haine, stopper ceux qui les propagent pour que l’impensable ne puisse à nouveau être commis demain, quelques soient les idéologies au nom desquelles on puisse les commettre" .

J.C Launay

 NB: Certains clichés sont très anciens, et cela ne peut que renforcer le lien affectif pour ces anciens qui ont porté haut les valeurs qui nous unissent et le devoir de mémoire auquel nous sommes attachés.

NOS PORTE-DRAPEAUX.

  • Papy_Roche_1990_91Officier des équipages  ROCHE Emile,( Père de notre Président.)(Au centre de la photo)

     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Portrait Emile DELOCHECapitaine DELOCHE René,

     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • P1010489-Redimensionné-Capitaine VERBREGGHE Robert, 

     

     

 

 

 

 

 

 

 

  •  

    DOLOU porte Drapeau -1 BIS--Major DOLOU Jean-Louis,

     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Lieutenant BERNARD Jean-Claude,

    P1080807-Redimensionné-

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Lieutenant GORCE Claude,

    IMG_9289-Redimensionné-

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • MIRMANDE-09-09-2016- 0000026-Redimensionné-Monsieur LORRAIN Guy,

     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Adjudant-chef LAUNAY Jean-Claude.

    29 Avril 2018-Journée de la Déportation-0000008_redimensionner

 

 

 

 

 

Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 > >>
Publicité