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SMLH comité de Montélimar

LEGION HONNEUR-Redimensionné-

 

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24 avril 2016

24 Avril 2016:Journée de la déportation:Montélimar

Etaient présents lors de cette commémoration le président, le général Alain ROCHE, les vice-présidents,le Général  Louis BIARD et le Dr André ALLAND , Mr Jean Claude BERNARD, porte drapeau, l'Amiral Eric Sherer, M Jean-Jacques Ayzac et M André Orset-Buisson.

Journée de la Déportation-24 Avril 2016--002_redimensionner

Journée de la Déportation-24 Avril 2016--004_redimensionner

Journée de la Déportation-24 Avril 2016--005_redimensionnerJournée de la Déportation-24 Avril 2016--009_redimensionner

 

Nous avons retenu de cette cérémonie le texte de l'allocution prononcée au nom de l'ANACR, par  Mr Jean LOVIE.

Jean LOVIE-BIS--Journée de la Déportation-24 Avril 2016--001

Violette_Maurice

En cette journée de la Déportation et parmi celles et ceux venus témoigner à Montélimar de l'enfer concentrationnaire

quelques mots de

Violette MAURICE résistante du réseau "Mithridate" et déportée à RAVENSBRÜCK, auteure de nombreux livres .
Elle était à nos côtés avec :

Lucie AUBRAC en 1997 et à nouveau trois ans plus tard avec

Lucie_aubracP1080017

Petite

Denise_Vernay_c1944

 

                                                                                                           Denise JACOB-VERNEY sœur de Simone VEIL …
Comme bien d'autres, dont le nom demeure dans le" livre d'or" de la ville, elle nous a quittés.
Sa voix nous manque, ces écrits demeurent.
Écoutons là un instant avec ces extraits de son ouvrage « Résurgences » publié en 1993.

« Cette semaine a été pour nous la semaine du souvenir.
Nous nous sommes à nouveau rassemblés par la pensée autour de nos amis morts, en une étroite fraternité.
C'était comme un acte de foi renouvelé envers tous ceux et toutes celles qui refusèrent la démission de l'esprit, lorsque notre pays était en train d'abdiquer.
Je n'aime pas pour ma part les cérémonies commémoratives : les discours officiels et les lieux communs qui les accompagnent parfois me font penser à des dépouilles sans consistance.
Nos camarades de « là-bas » ne peuvent trouver d'autre sanctuaire que notre mémoire. Qu'ils soient les hôtes de notre silence et de notre ferveur !
Les morts que nous pleurons ne doivent pas rester ensevelis dans des souvenirs morbides. La résistance qu'ils choisirent comme un défi à l'oppression les arracha à la vie quotidienne : ils furent jeunes ardents enthousiastes.
La liberté fut pour eux,  l'objet d'un combat exaltant.
Ils habitent désormais notre vie profonde il nous rappelle notre verrée dimension nous maintenant en état de veille et d'exigence.[..]
Hélas dans ce dans le contexte de la société d'aujourd'hui comment retrouver un élan collectif qui arracherait l'individu à sa propre « désagrégation ?
La misère banalisée par les médias ne suscite plus l'indignation un. Elle ne dépasse pas le seuil de nos problèmes personnels.
Devant l'imagination mise en sommeil je rêve d'un monde fraternel et rajeuni qui, après avoir découvert sa propre force créatrice, nous rendrait l'enthousiasme  généreux et la force de vivre »

Ecrit voilà bientôt 25 ans, ces mots de mémoire n'ont décidément pas fini d'interpeller notre présent et inspirer notre avenir.

 

 

 

 

 

 

 

 

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